28 floréal an IV (17/05/1796) Quartier général de Milan – ARMISTICE ACCORDE AU DUC DE MODENE
« Le général en chef de l’armée d’Italie accorde au duc de Modène un armistice pour lui donner le temps d’envoyer à Paris , à l’effet d’obtenir du Directoire exécutif la paix définitive , aux conditions ci-après, auxquelles se soumet et que promet de remplir M. Frédéric, commandeur d’Este, plénipotentiaire de M. le duc de Modène ;
Savoir :
1º Le duc de Modène payera à la République française la somme de sept millions cinq cent mille livres, monnaie de France, dont trois millions seront versés sur-le-champ dans la caisse du payeur de l’armée, deux millions, dans le délai de quinze jours, entre les mains de M. Balbi, banquier de la République à Gênes, et deux millions cinq cent mille livres entre les mains du même banquier, à Gênes , dans le délai d’un mois.
2º Le duc de Modène fournira en outre deux millions cinq cent mille livres en denrées, poudre et autres munitions de guerre, que le général en chef désignera, ainsi que les époques et les points sur lesquels les versements des denrées devront se faire.
3º Le duc de Modène sera tenu de livrer vingt tableaux, à prendre dans sa galerie ou dans ses états, au choix des commissaires qui seront à cet effet commis .
Moyennant les conditions ci- dessus , les troupes de la République passant par les états du duc de Modène ne feront aucune réquisition; les vivres dont elles pourraient avoir besoin seront fournis et payés de gré à gré.»
BONAPARTE – FRÉDÉRIC D’ESTE.
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
10 prairial an IV (29/05/1796) Quartier général de Brescia – A LA REPUBLIQUE DE VENISE.
« C’est pour délivrer la plus belle contrée de l’Europe du joug de fer de l’orgueilleuse maison d’Autriche que l’armée française a bravé les obstacles les plus difficiles à surmonter. La victoire, d’accord avec la justice, a couronné ses efforts. Les débris de l’armée ennemie se sont retirés au delà du Mincio. L’armée française passe, pour les poursuivre, sur le territoire de la République de Venise; mais elle n’oubliera pas qu’une longue amitié unit les deux Républiques. La religion, le gouvernement, les usages, les propriétés seront respectés. Que les peuples soient sans inquiétude, la plus sévère discipline sera maintenue; tout ce qui sera fourni à l’armée sera exactement payé en argent.
Le général en chef engage les officiers de la République de Venise, les magistrats et les prêtres à faire connaître ses sentiments au peuple, afin que la confiance cimente l’amitié qui depuis longtemps unit les deux nations.
Fidèle dans le chemin de l’honneur comme dans celui de la victoire, le soldat français n’est terrible que pour les ennemis de sa liberté et de son Gouvernement.»
BONAPARTE.
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
12 prairial an IV (31/05/1796) Quartier général de Peschiera – EXTRAIT DE L’ORDRE DU JOUR.
« Les ennemis ont passé l’Adige; il ne reste plus dans le Mantouan que la garnison de Mantoue, que l’insalubrité des marais qui l’entourent aura bientôt détruite.
Vive la République ! Les Autrichiens sont entièrement chassés de l’Italie .
Par ordre du général en chef..»
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
23 prairial an IV (11/06/1796) Quartier général de Milan – au Directoire Exécutif.
» La Municipalité de Milan, celles des principales villes de la Lombardie, m’ont manifesté le voeu de leur permettre d’envoyer des députés à Paris.
Le citoyen SERBELLONI (1) est à la tête : il est patriote, ce qui a produit ici un effet d’autant plus avantageux qu’il jouit d’une grande considération, étant de la première famille du Milanais et fort riche. Ces trois députés ont manifesté leurs voeux ici contre la maison d’Autriche. Ils savent qu’il n’y aurait plus pour eux de sûreté dans un retour.
La Lombardie est parfaitement tranquille. Les chansons politiques sont dans la bouche de tout le monde. L’on s’accoutume ici à la liberté. La jeunesse se présente en foule pour demander du service dans nos corps ; nous N’acceptons pas, parce que cela est contraire, je crois, aux lois; mais peut-être serait-il utile de former un bataillon de lombards, qui commandé par des Français, nous aiderait à contenir le pays. Je ne ferai rien sur un objet aussi important et si délicat sans vos ordres. »
BONAPARTE
(1) SERBELLONI est accompagné de Carlo NICOLI et Fedele SOPRANSI :
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
18 août 1796 la Garde urbaine de Milan se transforme en Garde nationale
– 1 général Commandant la Garde : Alessandro TRIVULZIO
– 1 adjudant général : Pietro TEULIE
– 8 bataillons commandés par les chefs de bataillon suivant : Gillo ROUGIER, Carlo CASTELLI, Marcello VANDONI, Pietro BALABIO, Carlo BATTAGLIA, Sigismondo SILVA, Luigi AUREGGI et Giovanni LONATI
– chaque bataillon compte 8 compagnies, chaque compagnie est commandée par un capitaine
– 8 adjudants majors
– 8 adjudants sous-officiers
Source : barone Alessandro ZANOLI Sulla milizia cisalpina italiana Cenni storico-statistici dal 1796 al 1814 Milano – Borroni e Scotti, 1845.
3 vendémiaire an V (24/09/1796) Quartier général de Milan – au général Baraguey d’Hilliers
« Je vous prie de vous concerter avec le Congrès d’Etat et l’officier commandant le génie dans la Lombardie, pour organiser un bataillon de pionniers, composé de cinq compagnies, fortes chacune de 120 hommes, ayant la même paye et la même organisation, quant aux officiers, qu’un bataillon de sapeurs français. Ce bataillon doit servir pour travailler aux fortifications de Pizzighettone, à celles de Peschiera et de Porto Legnago. Les hommes seront pris dans les différentes provinces de la Lombardie; le Congrès d’Etat pourra se charger de la fourniture des outils et de la confection des habits.
Il faudrait tâcher de donner une telle activité à l’organisation de ce bataillon, qu’il fût dans le cas de servir d’ici à quinze jours.
Vous vous concerterez également avec le commissaire ordonnateur de la division et le Congrès d’Etat, pour organiser cinq brigades de charretiers, fortes chacune de 100 hommes pour être affectées au service de l’artillerie. »
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
3 vendémiaire an V (24/09/1796) Quartier général de Milan – au chef de brigade Chasseloup-Laubat
«… Je vais faire fournir par le Milanais un corps de 500 sapeurs, qui sera employé aux travaux des places du pays. Du moment que ce corps pourra être mis en activité, vous réunirez les sapeurs de l’armée pour les organiser. Je viens d’ordonner au commandant de la place de Bologne de former, avec les habitants du pays, cinq compagnies de sapeurs, fortes chacunes de 120 hommes.
Je viens aussi d’ordonner au général commandant à Ferrare de former deux compagnies de sapeurs, fortes chacunes de 120 hommes; elles se rendront à Porto Legnago… »
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
3 vendémiaire an V (24/09/1796) Quartier général de Milan – au chef de brigade Chasseloup-Laubat
«… Je vais faire fournir par le Milanais un corps de 500 sapeurs, qui sera employé aux travaux des places du pays. Du moment que ce corps pourra être mis en activité, vous réunirez les sapeurs de l’armée pour les organiser. Je viens d’ordonner au commandant de la place de Bologne de former, avec les habitants du pays, cinq compagnies de sapeurs, fortes chacunes de 120 hommes.
Je viens aussi d’ordonner au général commandant à Ferrare de former deux compagnies de sapeurs, fortes chacune de 120 hommes; elles se rendront à Porto Legnago… »
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
8 vendémiaire an V (29/09/1796) Quartier général de Milan – au général Berthier chef de l’Etat-major général de l’Armée d’Italie
« Vous autoriserez l’aide de camp Lahoz :
1° à prendre, pour la Légion, quelques officiers français qui sont surnuméraires, et qui, de bonne volonté, voudront entrer dans la Légion ;
2° à nommer le capitaine rapporteur de la Légion et les membres du conseil militaire surtout pour ce qui concerne le bataillon étranger.
Vous autoriserez l’administration lombarde à donner des brevets pour les officiers qui seront employés dans la Légion; ces brevets devront être approuvés par le général en chef et le commandant de la Légion.»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
16 vendémiaire an V (07/10/1796) Quartier général de Milan – aux habitants de Reggio
« J’ai vu avec le plus vif intérêt, braves habitants de Reggio, votre énergie et votre bravoure. Vous vous êtes lancés dans la carrière de la liberté avec un courage et une décision qui seront récompensés par le succès. dès votre premier pas, vous avez remporté un avantage essentiel, et quelques uns de vos citoyens ont scellés de leur sang la liberté de leur patrie.
Courage, braves habitants de Reggio ! formez des bataillons, organisez-vous, courez aux armes. Il est temps enfin que l’Italie aussi soit comptée parmi les nations libres et puissantes. Donnez l’exemple, et méritez la reconnaissance de la postérité.»
BONAPARTE,
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
17 vendémiaire an V (08/10/1796) Quartier général de Milan – A l’Administration générale de la Lombardie
« J’approuve le zèle qui anime le peuple de Lombardie; j’accepte les braves qui veulent venir avec nous participer à notre gloire et mériter l’admiration de la postérité; ils seront reçus par les Républicains français comme des frères, qu’une même raison arme contre leur ennemi commun. La liberté de la Lombardie, le bonheur de leurs compatriotes, seront la récompense de leurs efforts et le fruit de la victoire.»
Bonaparte
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
18 vendémiaire an V (09/10/1796) Quartier général de Milan – A Garrau Commissaire du Directoire Exécutif à l’Armée d’Italie
« Il faudrait, je crois, réunir un congrès à Bologne et Modène, et le composer des députés des Etats de Ferrare, Bologne, Modène et Reggio. Les députés seraient nommés par les différents gouvernements, de manière que l’assemblée fut composée d’une centaine de personnes. Vous pourriez faire la distribution proportionnée à la population, en favorisant un peu Reggio.
Il faudrait avoir soin qu’il y eût parmi ces députés des nobles, des prêtres, des cardinaux, des négociants, des hommes de tous les états, généralement estimés et patriotes.
L’on y arrêterait
1° l’organisation de la légion italienne;
2° l’on ferait unes espèce de fédération, pour la défense commune. Ils pourraient envoyer divers députés à Paris pour demander la liberté et l’indépendance…
Je désirerais que ce congrès fut tenu le 23 du mois. Je vous prie de prendre en grande considération cet objet. Je ferai en sorte de m’y trouver pour cette époque…»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
19 vendémiaire an V (10/10/1796) Quartier général de Milan – Au général Baraguey d’Hilliers
« Mon intention n’est point que les ateliers de l’artillerie soient occupés à réparer les fusils de la légion lombarde; ayant déjà un grand nombre de fusils de l’armée à réparer. Il faut que le Congrès d’Etat soit chargé de la réparation de leurs fusils. Il y en a plus de quatre mille ici. Fais faire une note exacte : dès qu’il y a un canon et une platine, le reste se fait facilement; il faut établir une espèce d’atelier provisoire.»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
20 vendémiaire an V (11/10/1796) Quartier général de Milan – Au Directoire Exécutif
« (…) Vous y trouverez l’organisation de la Légion lombarde. Les couleurs nationales qu’ils ont adoptées sont le vert, le blanc et le rouge. Parmi les officiers il y a beaucoup de Français; les autres sont à l’Armée d’Italie. Le chef de brigade est un nommé LAHOZ, Milanais: il était aide de camp du général Laharpe; je l’avais pris avec moi; il est connu des représentants qui ont été à l’armée d’Italie, et spécialement du citoyen RITTER.
Vous trouverez ci-joint un manuscrit de l’organisation que je compte donner à la première légion italienne. A cet effet, j’ai écrit aux commissaires du Gouvernement pour que les gouvernants de Bologne, de Modène, de Reggio et de Ferrare aient à se réunir en congrès : cela se fera le 23. Je n’oublie rien de ce qui peut donner de l’énergie à cette immense population et tourner les esprits en notre faveur. La Légion lombarde sera soldée, habillée, équipée par les Milanais. Pour subvenir à cette dépense, il faudra les autoriser à prendre l’argenterie des églises, ce qui vient à peu près un million (…) »
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
16/10/1796 Composition de la Légion lombarde
– 1 chef de légion : chef de brigade LA HOZ Giuseppe
– 2 adjudants généraux chefs de bataillon : Pietro TEULIE et Giovanni Francesco JULHIEN
– 7 cohortes commandées chacune par un chef de bataillon :
————-– 1ère cohorte Marcello VANDONI
————-– 2ème cohorte Gillo ROUGIER
————-– 3ème cohorte Giacomo FERRENT
————-– 4ème cohorte Domenico PINO
————-– 5ème cohorte SERRES
————-– 6ème cohorte Giacomo FONTANE
————-– 7ème cohorte Francesco ROBILLARD
– chaque cohorte se compose de 5 compagnies de fusiliers et une compagnie de grenadiers.
– 1 compagnie de chasseurs à cheval commandée par Carlo BALABIO.
– 1 batterie de 4 pièces d’artillerie avec le capitaine CERUTI et le lieutenant PONTI.
– 1 bataillon de sapeurs de 600 hommes.
Source : barone Alessandro ZANOLI Sulla milizia cisalpina italiana Cenni storico-statistici dal 1796 al 1814 Milano – Borroni e Scotti, 1845.
26 vendémiaire an V (17/10/1796) du quartier général de Modène au Directoire Exécutif
« Bologne, Modène, Reggio et Ferrare se sont réunis en congrès, en envoyant à Modène une centaine de députés.
Une Légion de 2 500 hommes s’organise, habillée soldée et équipée aux frais de ce pays-ci et sans que nous nous en mêlions. Voilà un commencement de force militaire, qui, réunie aux 3 500 que fournit la Lombardie, fait à peu près 6 000 hommes (…) »
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
26 vendémiaire an V (17/10/1796) du quartier général de Modène à Cacault, ministre plénipotentiaire de la République française
« (…) La première Légion de la Lombardie est déjà organisée; la première Légion italienne s’organise. C’est le général Rusca qui commande cette Légion. Vous sentez bien que j’ y aie mis un bon nombre de vieux officiers, accoutumés à vaincre et à commander (…) »
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
18/10/1796 Composition de la Légion cispadane
– 1 chef de légion : chef de brigade Angelo SCARABELLI PEDOCA
– 5 cohortes commandées chacune par un chef de bataillon :
————–– 1ère cohorte Achille FONTANELLI
————–– 2ème cohorte Ippolito GUIDETTI
————–– 3ème cohorte Agostino PIELLA
————–– 4ème cohorte Nicola CAPPI
————–– 5ème cohorte SPINOLA
– chaque cohorte se compose comme celle de la Légion lombarde.
– 1 compagnie de chasseurs à cheval commandée par LEI.
– 1 batterie de 4 pièces d’artillerie commandée par le capitaine Marco RASPI.
Par la suite s’est réunie en février 1797 à la Légion cispadane, la cohorte de l’Emilie (600 hommes) en tant que 6ème cohorte commandée par Filippo SEVEROLI
Source : barone Alessandro ZANOLI Sulla milizia cisalpina italiana Cenni storico-statistici dal 1796 al 1814 Milano – Borroni e Scotti, 1845.
3 brumaire an V (24/10/1796) du quartier général de Vérone au Directoire Exécutif
« (…) Modène, Reggio Emilia, Ferrare et Bologne, réunis en congrès ont arrêté une levée de 2 800 hommes, sous le titre de 1re Légion italienne.»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
12 brumaire an V (02/11/1796) du quartier général de Vérone au général Baraguey d’Hilliers
« La 1re cohorte de la Légion lombarde partira le 15 du courant, avec armes et bagages, pour se rendre à Vérone, où elle attendra de nouveaux ordres.»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
16 brumaire an V (06/11/1796) selon le rapport établi par le chef de bataillon FERRENT
« la Légion lombarde est composé des cohortes suivantes :
– 2ème cohorte à Lodi commandée par FERRU
– 3ème cohorte à Crémone commandée par FERRENT (auteur du rapport)
– 4ème cohorte à Milan commandée par PINO
– 5ème cohorte à Milan commandée par ROUGIER
– 6ème cohorte à Milan commandée par PAINI »
Notes JPP : la 1ère cohorte n’est pas mentionnée dans le rapport, c’est celle qui va participer à la bataille d’Arcole (15 au 17/11/1796), il n’est pas mentionné de 7ème cohorte dite des Patriotes.
« La 2ème cohorte se rend à Livourne et la 3ème part à Lodi pour son recrutement. (…) La 4ème cohorte est incorporée dans la 2ème cohorte. (…) La 5ème cohorte est incorporée dans la 3ème cohorte.
Les cohortes 1, 2, 3 et 6 se rendent à Bologne où se forment avec elles : 2 bataillons de grenadiers, 1 corps d’éclaireurs et 1 corps de réserve.»
Notes JPP : cela correspond à ce que nous montre la situation du 16/01/1797 avec les cohortes 1,2,3 et 6, l’artillerie et la cavalerie. Voir détail de cette situation .
« Le 1er bataillon de comprend commandé par FERRU comprend les grenadiers des cohortes 1 et 2 et une compagnie polonaise. Le 2ème bataillon de comprend commandé par FERRENT comprend les grenadiers des cohortes 3et 6 et une compagnie polonaise. Le Corps des Eclaireurs compte 200 hommes d’élite choisis parmi les compagnies du centre. Le Corps de Réserve est commandé par PAINI.
La campagne terminée, les compagnies de grenadiers regagnent leur cohorte (…) La Hoz se rend à Milan et laisse le commandement au chef de bataillon PEYRI. Lorsque l’armée lombarde devient cisalpine, les cohortes prennent le nom de bataillon et une légion compte alors 3 bataillons. A cette date on change alors les drapeaux. La 1ère légion cisalpine commandée par PEYRI part de Crémone pour se rendre à Mantoue.»
Archivio di Stato di Milano – Ministero della Guerra – Dossier N°51
3 frimaire an V (23/11/1796) du quartier général de Vérone au général Rusca (Note JPP chargé de la Légion italienne)
« Le général Berthier vous aura fait part, Citoyen Général, des succès de la bataille d’Arcole et du combat de Rivoli. J’ai reçu la lettre que vous m’avez envoyé du citoyen Miot. Il serait bien temps que votre Légion fût enfin organisée. Je désirerais vous appeler à l’Armée active, si vos blessures vous le permettent.»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er
Milan , 21 frimaire an v ( 11 décembre 1796 ) AU SÉNAT DE BOLOGNE .
« Je crois nécessaire, Messieurs, d’organiser, dans chacun de vos bataillons de la garde nationale, une compagnie de chasseurs, composée de jeunes gens non mariés et de l’âge de quinze à dix – huit ans, afin de pouvoir vous en servir au moindre événement pour la défense de votre territoire et pour pouvoir les faire marcher à l’avant- garde de votre garde nationale, toutes les fois que l’agression de quelques peuples voisins vous le ferait juger nécessaire pour votre propre défense.
Je ferais remettre 400 fusils pour l’armement de ces compagnies de chasseurs, et ceux qui auraient de la fortune pourraient s’habiller eux-mêmes; vous aviserez aux moyens de faire habiller les moins fortunés .
Castel-Bolognese aurait besoin de 2 ou 300 hommes de garnison et deux pièces d’artillerie : je donne l’ordre au général Rusca de fournir les deux pièces d’artillerie. Il faut que vous portiez votre garde soldée jusqu’à 600 hommes, afin de pouvoir tenir 300 hommes à Castel- Bolognese, 100 hommes au fort Urbain, et 200 hommes pour, de concert avec la garde nationale, faire la police de la ville.»
BONAPARTE
Source : La Correspondance de Napoléon 1er