COLONNE DE DROITE

Quand cela s’avère nécessaire, je mentionne mes remarques ou mes commentaires sur le document présenté … parfois les questions que je me pose encore quant à l’identification du document, de sa datation …

On notera que le dessin de ce dragon Regina est bien conforme au Règlement de juillet 1807 avec son col vert et surtout la présence pour ce régiment d’une patte de parement rose.
On remarquera également l’absence de patte d’épaule ou de contre-épaulette en écailles et la présence sur les retroussis de quatre grenades en drap blanc.

NB : ce dessin correspond au document N° 2 de la série Armata Italiana 1809.

Ce dessin est conforme au décret du 10/12/1811 qui met sur pied cette compagnie de pompiers auprès de la Garde de la Cité de Milan.

Tenue désormais bien connue des dragons de la Garde royale qui ont été mis sur pied avant ceux de la Garde impériale.
On note que la poche en long a un passepoil de la couleur écarlate. Le gant à crispin ne permet pas d’avoir une vue sur la forme et des couleurs du parement.
NB : ce dessin correspond au document N° 1 de la série Armata Italiana 1809.

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Ce dessin montre la tenue règlementaire d’un canonnier de 1ère classe de la Marine avec son chapeau si particulier et sa plaque en fer blanc.

NB : ce dessin correspond au document N° 21 de la série Armata Italiana 1809.

On notera que sur ce dessin de 1809 et à la différence de la série de 1806, les parements et les pattes de parements sont devenus de la couleur distinctive vert herbe à passepoil blanc. Noter également l’absence de calotte sur le dos du bonnet à poil.

NB : ce dessin correspond au document N° 22 de la série Armata Italiana 1809.

NB : ce dessin correspond au document N° 15 de la série Armata Italiana 1809.

NB : ce dessin correspond au document N° 23 la série Armata Italiana 1809.

NB : ce dessin correspond au document N° 14 la série Armata Italiana 1809.

NB : ce dessin correspond au document N° 03 la série Armata Italiana 1809.

La tenue du chasseur à cheval du 1er Régiment (Real Italiano) est conforme aux textes officiels mais il faut cependant noter les basques qui apparaissent courtes et l’étrange galon blanc dans le sens de la manche que laisse entrevoir le gant à crispin !

NB : ce dessin correspond au document N° 04 la série Armata Italiana 1809.

La tenue du chasseur à cheval du 2ème Régiment (Principe Reale) est conforme aux textes officiels mais il faut cependant noter, comme pour le Real Italiano,  les basques qui apparaissent courtes et l’étrange galon blanc dans le sens de la manche que laisse entrevoir le gant à crispin !

NB : ce dessin correspond au document N° 05 la série Armata Italiana 1809.

La tenue de l’Orphelinat semble la même pour toute la période République italienne et Royaume d’Italie. Les textes officiels de Milan parlent d’un changement d’uniforme approuvé le 7 mars 1811 avec une tenue toute verte à passepoil rouge et le shako en lieu et place du chapeau à la Henri IV. Toutefois la 5ème et dernière planche de Roberto FOCOSI (1801-1862)  dans l’ouvrage de ZANOLI (Sulla milizia cisalpini-italiana dal 1796 à 1814) qui est censée illustrer la revue passée par le Vice-roi à Milan le 18 février 1812 donne encore la tenue de la période 1802-1811 ?

La couleur bleu comme dans la Garde impériale peut surprendre mais c’est aussi le cas de la gendarmerie à cheval de la Garde royale.
Aucun ornement n’est visible sur le dessin sur le haut du devant de la culotte, uniquement galon rouge sur le côté de la culotte et pas de passepoil au parement du dolman.
Le chevron visible sur la manche de la pelisse peut laisser entrevoir un sous-officier (maréchal des logis ou brigadier selon gradation propre à la Garde royale)
NB : ce dessin correspond au document N° 07 la série Armata Italiana 1809.

Ce dessin a servi de base au personnage de gauche à la 1ère planche que Guglielmo AIMARETTI a réalisé pour illustrer mon fascicule sur « LES CORPS DE VOLONTAIRES Nov 1813-1814 » publié en 1991.
Cette première planche montre 4 personnages du 1er régiment de volontaires de Milan.

Tenue très classique et conforme aux textes officiels.
La seule chose notable concerne l’armement qui consiste en un sabre briquet alors que le décret de formation du 21 juillet 1810 ne donne que le fusil et la baïonnette tant aux canonniers qu’aux sous-officiers.
Je tiens également à faire remarquer qu’au second semestre 1810, une nouvelle formation est dotée du chapeau et non pas du shako …ce sera pour plus tard.

NB : ce dessin correspond au document N° 06 la série Armata Italiana 1809.

Dessin d’illustration d’un grenadier cisalpin selon l’ordre du jour N° 46 du 26 prairial an IX (14/06/1801)
Il est intéressant de noter également sur la partie droite le schéma montrant la coiffure avec cheveux  courts et la longue tresse sur la nuque.
De même sur le côté gauche et sous le drapeau cisalpin, les principaux effets de la tenue (chapeau, col, revers, habit, gilet, parements, culottes et guêtres) avec leurs dimensions (les termes de PT, 2T et 3T signifient 1ère taille, 2ème taille et 3ème taille), dimensions exprimés en bras (braccio), onces (oncie) et points punti).

Bonne illustration des textes officiels fixant les tenues de l’artillerie régimentaire (fin 1810-1811) pour la légère et les Dalmates. Le personnage de gauche est un canonnier et celui de droite (du fait de son habit identique à celui du canonnier) est le sergent conducteur du train (mais absence de son grade sur ses manches). A noter que les shakos ont désormais des jugulaires mais absence de cocarde.
Il existe une copie dans les collections de la Reine d’Angleterre mais sans la visière au shako (cf. Men-at-arms series N°88 de Otto von Pivka, Napoleon’s Italian troops page 9)

Bonne illustration des textes officiels fixant les tenues de l’artillerie régimentaire (fin 1810-1811) pour l’infanterie de ligne. Le personnage de gauche est un canonnier et celui de droite est un homme du train (tenue identique pour la ligne et la légère). A noter que les shakos ont désormais des jugulaires mais absence de cocarde.
Il existe une copie dans les collections de la Reine d’Angleterre mais sans la visière au shako (cf. Men-at-arms series N°88 de Otto von Pivka Napoleon’s Italian troops page 12)

Le dessin ressemble beaucoup au suivant (N°35) mais la coiffure s’apparente plus à un bonnet carré à la polonaise, la distinctive noire n’est pas passepoilée de rouge comme dans l’artillerie à pied. Il s’agit d’une formation relevant de la Garde nationale de la période 1808-1809.

Tenue très classique de face et de dos de l’artillerie à pied en shako. On notera la plaque particulière du shako qui s’écarte des textes officiels (cf. mon article sur les coiffures de l’artillerie) et les épaulettes rouges qui peuvent distinguer la compagnie d’élite des bombardiers (?).

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Un dessin conforme aux prescriptions officielles de 1807-1809 … sauf le shako sans visière qui peut intriguer et qui n’est confirmé par aucun autre document iconographique ou source manuscrite !

NB : ce dessin correspond au document N° 20 la série Armata Italiana 1809.