Histoire de la Garde de la Cité de Venise au sein du Royaume d’Italie 1808-1814
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1) LE TEMPS DE LA COMPAGNIA DI GUARDIA DI POLIZIA DI VENEZIA (1806-1808)
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04/12/1806 : Ampliation pour réduire la Garde militaire de police de Venise à une compagnie. (consulter)
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21/12/1806 : procès verbal de l’organisation de la Compagnie de Garde Militaire de Police de Venise (consulter)
– Compagnie de 154 hommes
– Les 123 hommes restants sont répartis comme suit : 12 à la gendarmerie, 70 au 1er de ligne, 41 au 2ème léger.
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2) LE BATAILLON PUIS REGIMENT DE LA GARDE NATIONALE SEDENTAIRE DE VENISE (1808-1814)
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00/00/1808 : projet de décret du Bataillon de la Garde sédentaire de Venise. (consulter)
– Composition (voir) : 1 E-M, 1 compagnie de canonniers bombardiers, 8 compagnies de fusiliers
Bataillon de 1120 hommes.
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27/01/1808 : décret sur la formation de la garde nationale sédentaire de Venise
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06/02/1808 : propositions de modifications dans la composition du Bataillon de la Garde nationale sédentaire de Venise. (consulter)
– Composition (voir) : 1 E-M, 1 compagnie de canonniers bombardiers, 8 compagnies de fusiliers
Bataillon de 1270 hommes.
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09/02/1808 : décret de Milan sur le Bataillon de la Garde nationale sédentaire de Venise. (consulter)
– Composition (voir) : 1 E-M, 1 compagnie de canonniers bombardiers, 8 compagnies de fusiliers – la 8ème compagnie (= ex compagnie de police)
Bataillon de 1269 hommes.
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24/02/1808 : confirmation de l’absence d’aumonier et de la composition de la 8ème compagnie. (consulter)
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04/07/1808 : demande d’admettre dans le bataillon 14 enfants de troupe fils de militaires ex vénitiens.
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28/07/1808 : rapport sur le bataillon de la garde nationale sédentaire de Venise. (consulter)
Manque 424 hommes et le Bataillon est dans un état d’abandon…
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10/10/1808 : document parlant pour le Bataillon de la garde de Venise de :
– 8 basses compagnies
– 1 compagnie d’élite des canonniers
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12/10/1808 : lettre de Tonduti qui mentionne :
– la réduction des 2 compagnies de canonniers bombardiers en une seule dans le bataillon
– de la compagnie de police organisée par les Autrichiens et qui a continué son service lors de la réunion de Venise à l’Italie.
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26/10/1808 : décret de Monza pour compléter le Bataillon de la garde de Venise. (consulter)
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20/09/1810 : décret de Monza sur le régiment de la Garde nationale sédentaire de Venise. (consulter)
– Le bataillon se dédouble avec même organisation qu’un régiment d’infanterie
– Compagnie de police = compagnie de voltigeurs du 2ème bataillon
– Compagnie de canonniers conservée et placée à la suite. Voir composition.
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09/11/1810 : décret d’organisation du régiment de la Garde nationale sédentaire de Venise. (consulter)
– Etat-major de 16 hommes
– 2 bataillons
– 1 compagnie de canonniers à la suite
Soit un total de 1836 hommes. Voir composition.
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00/06/1811 : projet d’organisation d’un 3ème bataillon.
– A cette date, le Régiment compte 1794 hommes; il manque 42 hommes au complet prévu des 1836 hommes.
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28/11/1811 : nouveau projet pour porter le corps à 5 bataillons. (consulter)
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00/00/1811 : estampe montrant des tenues de la garde de Venise (Crociani/Brandini)
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10/12/1811 : décret sur la Garde de la Cité de Milan et de Venise. (consulter)
– Milan : 1 bataillon de 6 compagnies – Garde de la Cité de Milan
– Venise : 1 régiment de 2 bataillons et 1 compagnie d’artillerie – Garde de la Cité de Venise
Voir planche sur les tenues de la Garde de la Cité de Venise.
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08/01/1812 : lettre du général commandant le département de l’Adriatico qui se fait un plaisir de proclamer le changement de nom du corps qui devient
Régiment de la Ville de Venise.
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30/04/1812 : le colonel Rossi commandant la Garde de Venise propose d’ajouter un 3ème bataillon à son régiment.
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Avril 1814 : Fin du Royaume d’Italie / Période transitoire de la Régence / Royaume austro lombardo vénitien
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31/07/1814 : décret du Feld marschall Bellegarde ordonnant la supression du Régiment de la Garde de Venise.
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BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES : pour en savoir plus sur cette formation…
– Dossier N° 426 de l’ASM (Archivio di Stato di Milano)
– Planche et texte de Guglielmo AIMARETTI
– Article de Guglielmo AIMARETTI
– Article de Piero CROCIANI Revue Panoplia N°3 1990 Planche de M. Brandani